Donc aujourd'hui c'était la rentrée. Je me suis traînée au lycée assez démoralisée. Sur ce point je voudrais remercier ma charmante proviseure, qui après m'avoir promis à la fin de l'année précédente d'accéder à ma demande de me mettre dans la même classe que mes deux amies, a en fait tout fait pour nous séparer, alors que nous avions les mêmes options. C'est très gentil, on se sent très écouté dans ce lycée.Alors j'ai commencé par l'histoire. Programme de l'année, blablabla, contrôles machin et bac bientôt, merci on sait, avant de commencer réellement le cours. La prof avait bien insisté sur le fait qu'elle ne répèterait pas et ne dicterait pas non plus. Qu'a-t-elle fait dès les premières lignes, mes chers amis ? mouahahah. Ensuite elle a voulu nous montrer ce que c'est qu'une vraie prise de notes et a écrit le titre au tableau en utilisant toutes sortes d'abréviations. Il y avait une ligne de lettres et de flèches de toutes sortes, ça m'a rappelé les vecteurs. Cela dit ça vaut mieux que ma prof de l'année dernière qui était versaillaise à fond, catholique, royaliste et tout (je vous laisse imaginer ce que ça a été quand on a étudié la Révolution, et puis au lendemain de ce bienheureux 6 mai on la sentait un peu aigre).
Ensuite on a été chaleureusement accueillis en anglais par une femme habillée si élégamment que je ne sais pas su tout de suite si c'était réellement Madame et pas plutôt Monsieur, qui nous a placés dans une salle longue de trois kilomètres en prenant soin bien sûr de nous séparer au maximum, et sur la tableau on pouvait admirer la traduction de "procrastinate". Elle aussi dans le genre versaillais c'était pas mal, avec la coupe au carré, cheveux rangés derrière les oreilles et tout, avec la petite barrette, ce qui était particulièrement décalé avec le reste de sa tenue et sa tête toute ridée. Elle s'est assise à son bureau en nous regardant avec des yeux de chouette, tout ronds, et s'est mise à nous parler d'une voix haut perché, en prenant des airs pathétiques pour nous déclarer qu'en anglais il existe des triphtongues et que certaines semaines on n'aurait que deux heures de cours avec elle. Cette heure a été très enrichissante : sur Internet on a vu divers sites de traduction apparemment "très intéressants car on peut traduire en albanais ou en japonais ancien". Soit. J'ai comme l'impression que ça craint.
Ensuite on a été chaleureusement accueillis en anglais par une femme habillée si élégamment que je ne sais pas su tout de suite si c'était réellement Madame et pas plutôt Monsieur, qui nous a placés dans une salle longue de trois kilomètres en prenant soin bien sûr de nous séparer au maximum, et sur la tableau on pouvait admirer la traduction de "procrastinate". Elle aussi dans le genre versaillais c'était pas mal, avec la coupe au carré, cheveux rangés derrière les oreilles et tout, avec la petite barrette, ce qui était particulièrement décalé avec le reste de sa tenue et sa tête toute ridée. Elle s'est assise à son bureau en nous regardant avec des yeux de chouette, tout ronds, et s'est mise à nous parler d'une voix haut perché, en prenant des airs pathétiques pour nous déclarer qu'en anglais il existe des triphtongues et que certaines semaines on n'aurait que deux heures de cours avec elle. Cette heure a été très enrichissante : sur Internet on a vu divers sites de traduction apparemment "très intéressants car on peut traduire en albanais ou en japonais ancien". Soit. J'ai comme l'impression que ça craint.
[la photo n'a rien à voir et n'est pas de moi, je vous rassure ; c'est juste qu'un article sans image, c'est pas très joli]
[en même temps ça peut illustrer le proverbe "Nous sommes tous des pinguins paumés"]
[en même temps ça peut illustrer le proverbe "Nous sommes tous des pinguins paumés"]
