achanterezh

~ La forêt enchantée ~

Mercredi 27 février 2013 à 14:27

Bon bah comme prévu j'ai foiré mon oral de français.

Et pis là je glande.

Faut que j'écrive, travaille, dessine mais je reste sur l'ordi à rien faire.

Et pis je me dis que j'ai vraiment envie de faire du toboggan, genre un truc géant qui fait WWWOUFFF trop tripant, ou sinon de me jeter du haut d'une falaise comme un oiseau et d'atterrir dans l'eau en me croûtant contre les rochers qu'on ne voit pas à la surface.

Et pis je réécoute les CD de métal que j'écoutais avant et ça aussi c'est tripant.


AAAGONYYYYYY IS MY NAAAAAAAAAAAAAME !
(Rhapsody)



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C'est une maman nostalgique qui vous parle : ça c'était mon fils quand il avait deux mois. Aujourd'hui il fête sa majorité, il a six mois, soit dix-huit ans en langage humain. Ca grandit trop vite les gosses. Ils deviennent odieux, ils partent pendant des heures et à leur retour ils ne veulent pas dire où ils sont allés, ils vont côtoyer des vieux clochards avec qui ils boivent de la bière (Hortefeux), ils sont jamais contents, ils miaulent pour avoir leur pâté alors qu'ils ont déjà des croquettes, et dès que vous voulez leur faire un bisou ou un câlin, ils poussent des couinements de désespoir et essaient de vous griffer. C'est pas un vie ça. J'ai toujours aimé mon fils, je l'ai élevé du mieux que j'ai pu et voilà comme il me remercie...

Vendredi 22 février 2013 à 17:20

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Ca c'est pas petit groumpf mais ça représente son état.
 

Petit groumpf est plus content que mardi parce qu'il a quatorze heures de cours supprimée la semaine prochaine grâce aux oraux de bacs blancs (oral que je vais passer mardi, mais vous voyez, je ne me fais tellement pas d'illusion quant à mes qualités orales que je travaille avec acharnement, en passant mon temps à geeker).
Et puis petit groumpf n'a pas cours demain. C'est le premier samedi matin de tous les samedis matins en période scolaire que petit groumpf échappe au lycée. Petit groumpf va pouvoir dormir. Petit groumpf est fatigué.

Et puis petit groumpf a envie du printemps.
 
Odeurs pâles mon ciel bleu étouffé
D'où reviennent ces sentiments
Que je croyais éteints
A terre l'envol impossible
Je retrouve mes sentiments dépéris
Réminiscences jaunes de l'enfer
La fenêtre a été rouverte

Un avion gronde dans le ciel
Brusque parfum de soleil

Liberté toujours échappée
Et d'où donc ces sentiments
Que je croyais disparus
Pourquoi toujours cette torture
Parfois j'ai voulu vivre
J'avais déjà tout oublié

La fenêtre a été rouverte
Des gens parlent dans la rue

Et toujours ces mêmes rumeurs
Mêmes songes mêmes couleurs
Matinées en volutes de fumée
Vieil espoir sombre sans avenir
Dans l'air glacé de givre
On a effacé sous mes pieds le chemin

La lumière se découvre soudain
La fenêtre a été rouverte

J'attends les plaines de chaleur
Les infinies plages en fleurs
J'entends les chants dès l'aube
Sans soleil grise et bleutée
Lourdes heures sans nuit sans jour
Ces lumières resteront votre seule clarté

Mardi 19 février 2013 à 12:05

Je veux des vacances.

J'en ai marre de travailler.

Ne me parlez même pas de mon TPE. Il est presque fini.

Je veux faire du toboggan.

La semaine dernière j'ai pris le TER pour aller dans une ville où il n'y a que le TER qui passe. C'était trop bien : une gare où il n'y a que des TER, imaginez, c'est le paradis. L'ambiance était trop tripante, avec les quais gigantesques, les arbres sans feuilles et les vieux murets en pierre autour des voies et tout, et puis dès qu'on sortait de la gare on était dans les champs, que des champs à perte de vue. Le trajet en lui-même était trop bien aussi, mais bon, pas de looping en l'air ni de passage dans un tunnel sous-marin, comme je l'avais rêvé quelques jours avant.

Je veux des vacances, ça fait trois semaines que je n'ai pas écrit une ligne à cause du lycée. Vous qui êtes déjà en vacances, petits voisins d'Eure-et-Loir, je vous emmerde bien.

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Ca c'était samedi matin.

Mardi 12 février 2013 à 12:38

We love the Plan Vigipirate.

C'est chouette de se dire qu'on ne peut plus entrer au lycée qu'aux heures de sonnerie, que si on arrive tôt faute de trains on doit poireauter dehors, et que si on arrive en retard on loupe un cours entier. Nous aimons ces mesures tout à fait raisonnées, c'est sûr qu'on se sent protégés d'une attaque terroriste. D'ailleurs je pense que c'est très utile de faire ça, ça va dissuader tous les méchants d'entrer ; ils voient la tête du surveillant qui garde la grille et là "aarrrrgh", ils tombent raide morts avant d'avoir pu poser une bombe ou fusiller un élève.

Aujourd'hui c'est le carnaval. J'ai hésité à me déguiser en touareg.

Je m'y suis pris à la dernière minute, j'ai regardé mes vieux vêtements et il n'y avait que deux choix possibles : soit clochard, soit gitan. Comme j'avais envie de me peindre la figure, j'ai choisi d'être un enfant mort-vivant du XIXe siècle. Je peux vous dire que la gouache, même diluée à l'eau, ça tient chaud. Reste plus qu'à prendre le train.

Samedi 9 février 2013 à 20:53

Dans l'optique "faire ma littéraire" j'ai retrouvé des poèmes mes cahiers de vrac. Ca c'était en juillet 2012 : forme très artistique, comme vous pouvez le constater (ahah. En fait j'écris comme ça dans mon cahier parce que ça me perturbe de suivre la marge, et maintenant je trouve que ce serait pas la même chose sans toutes ces marges. Donc je vous emmerde)


L’ombre est bleue à l’aquarelle de la pluie
On s’efface une fois seul et rien n’est pire
Que les lisières aux frontières des chemins
                Ne rien apprendre d’une vie posthume
                Etat de grâce sans autre fortune
                Les humains là-bas moururent
                Ne m’est richesse que le néant clair
                               Sincérité trouble qu’y puis-je apporter
                               J’avorte la suite mondiale à mes pieds
                               Respirons le cri animal est bien meilleur
                                               Sincérité bleue du passé
                                               Âcre douçâtre vain mortuaire
                                               Sans autre preuve qu’une lettre morbide
                                               Grise de l’hiver et sombre de décembre
                                                               Au cinq où souffla la fin
                                                               On la sent encore dans ce raffut
                                               Image indélébile et irréelle d’un avenir
                                               Annihilé dans son marasme
                                               Puérile j’y donnai corps et âme
                               Ce fut alors le signe de la fin
                Quand mon ciel plombé disparut
On s’envole pour l’éternité


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(ouais, je sais, ça fait néoromantique de m**de. Mais il me fallait une photo, sinon c'était le déshonneur)
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