Voilààà je viens de finir de lire ça. Description complète du paysage de la crise grecque. Flippant mais très intéressant. Voilà le blog de l'auteur, Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue : http://www.greekcrisis.fr/
achanterezh
~ La forêt enchantée ~
achanterezh
~ La forêt enchantée ~
Jeudi 10 juillet 2014 à 12:35
Voilààà je viens de finir de lire ça. Description complète du paysage de la crise grecque. Flippant mais très intéressant. Voilà le blog de l'auteur, Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue : http://www.greekcrisis.fr/
Mardi 8 juillet 2014 à 12:55
A propos du bac (le BÂÂÂÂC) et des grèves SNCF qui sont arrivées au même moment, je tiens à préciser que je n'ai pas été "prise en otage" par les cheminots, mais que ce sont mes opinions qui ont été prises en otage par la propagande développée par le gouvernement à l'encontre de la grève.
Je sais, je me ramène un peu tard vu que ça fait semaines que c'est fini, mais bon, je voulais le dire parce que caca. Le gouvernement a développé une énorme campagne de désinformation contre la grève, jusqu'à instrumentaliser les bacheliers, victimes des méchants syndicalistes... Il a tenté de se rendre populaire en instaurant des mesures pour le temps du bac... Personnellement, j'étais à fond pour cette grève. Ca n'a pas fonctionné, la réforme a été votée à l'Assemblée, et ce n'est pas étonnant vu toute l'intox répandue, mais voilà, je soutenais la grève et je soutiens encore la cause des cheminots.
D'ailleurs, grève ou pas, il y a toujours le stress d'arriver en retard. Là, c'était plus pratique, on avait la liste des horaires publiés la veille. Quand on sait pourquoi on n'a pas notre train et que c'est prévu, c'est moins énervant que quand un train est supprimé d'un coup et qu'on sait que la direction de la SNCF est fautive mais qu'elle ne l'avouera jamais et donnera en pâture de vieilles excuses comme les "conditions météorologiques" (alors qu'il fait 13°C, un peu nuageux, un peu humide mais pas de pluie ni de vent - oui oui, c'est véridique, je témoigne). Et ça, ça ne s'arrangera pas avec la réforme, puis la privatisation. En s'en prenant aux cheminots par rapport à la dégradation du service public, on se trompe de cible.
Je sais, je me ramène un peu tard vu que ça fait semaines que c'est fini, mais bon, je voulais le dire parce que caca. Le gouvernement a développé une énorme campagne de désinformation contre la grève, jusqu'à instrumentaliser les bacheliers, victimes des méchants syndicalistes... Il a tenté de se rendre populaire en instaurant des mesures pour le temps du bac... Personnellement, j'étais à fond pour cette grève. Ca n'a pas fonctionné, la réforme a été votée à l'Assemblée, et ce n'est pas étonnant vu toute l'intox répandue, mais voilà, je soutenais la grève et je soutiens encore la cause des cheminots.
D'ailleurs, grève ou pas, il y a toujours le stress d'arriver en retard. Là, c'était plus pratique, on avait la liste des horaires publiés la veille. Quand on sait pourquoi on n'a pas notre train et que c'est prévu, c'est moins énervant que quand un train est supprimé d'un coup et qu'on sait que la direction de la SNCF est fautive mais qu'elle ne l'avouera jamais et donnera en pâture de vieilles excuses comme les "conditions météorologiques" (alors qu'il fait 13°C, un peu nuageux, un peu humide mais pas de pluie ni de vent - oui oui, c'est véridique, je témoigne). Et ça, ça ne s'arrangera pas avec la réforme, puis la privatisation. En s'en prenant aux cheminots par rapport à la dégradation du service public, on se trompe de cible.
Vendredi 4 juillet 2014 à 19:39
Donc ce matin, comme personne ne le sait avec tous les médias qui nous emmerdent depuis des semaines avec ça, c'étaient les résultats du bac. Ô joie, j'ai la mention Bien, alors que j'ai rien foutu de l'année. Il faut croire que les résultats me stressaient quand même parce que j'ai pas réussi à dormir. Et pendant que je méditais en remuant dans mon lit, j'ai réfléchi en me demandant ce qui était cohérent dans ma vie depuis deux ans.Bien, alors, j'ai fait une dépression, de laquelle je me suis sortie en essayant de socialiser.
J'ai trouvé des filles, qui sont devenues plus ou moins mes amies. Je suis tombée amoureuse de l'une d'elles.
Ensuite je suis descendue peu à peu de l'euphorie qui suivait ma sortie de dépression et ma découverte des relations sociales. Je me disais que si on trouvait de la poésie partout, on survivait. J'étais encore très isolée mais je ne m'en rendais pas compte.
Puis il y a le "débat" sur le mariage homo qui s'est mis à occuper toutes mes pensées. J'ai été rejetée par cette amie dont j'étais amoureuse, de manière assez violente, j'ai mis plusieurs mois à m'en remettre.
Pendant les grandes vacances, je n'ai fait qu'écrire et lire en me plongeant totalement dans mon monde. Et, sans transition, voyage en Irlande. Face à face brutal avec mes difficultés sociales. Et je tombe amoureuse d'un espagnol que je ne reverrai plus jamais.
Longues et lente déchéance des mois suivants, tant au niveau psychologique que scolaire.
En janvier je décide de me reprendre en main en attaquant ce qui m'a toujours manqué, les relations sociales.
J'évolue en mode exponentiel. Je rencontre mon meilleur ami sans jamais trop comprendre pourquoi on est amis.
J'ai un petit ami pendant deux mois.
Résultat : forte impression d'être paumée.
Relativisation : je suis adolescente. Mais incapacité à m'enlever de la tête cette impression que tout part dans tous les sens.
Maintenant j'alterne un grand optimisme pour mon avenir ainsi qu'un grand pessimisme pour l'avenir en général, et un sentiment d'absurdité dominant. Je fais des projets parce que je suis pleine d'énergie, mais je sais qu'ils ne se concrétiseront jamais en raison du monde sombre qui s'annonce.
Et aujourd'hui j'ai eu 16 en philo coef 7 et je m'efforce de m'enthousiasmer alors que je devrais objectivement m'en foutre totalement.
Génial, j'ai le bac, diplôme essentiel pour un emploi que je n'aurai jamais parce que personne ne sait si on sortira un jour de la crise.
[photo : flou artistique très professionnel étant donné que j'ai eu 18 en art plastique]
Jeudi 3 juillet 2014 à 14:24
Murf, je dis que je reviens mais je ne reviens jamais, c'est triste.
Cependant je reviens aujourd'hui pour exprimer ma joie à l'idée de commencer des cours de violon traditionnel l'année prochaine, à la Mission Bretonne, à Paris. En attendant de recevoir le tant désiré violon (ça fait au moins six ans que je désire en faire, j'ai retrouvé des pages et des pages de journal intime et de dessin de 2008 où j'en parle u_u), je me suis renseignée sur les notes, histoire d'en savoir un minimum, quand même.
Et je suis tombée sur cette horrible image :
Cependant je reviens aujourd'hui pour exprimer ma joie à l'idée de commencer des cours de violon traditionnel l'année prochaine, à la Mission Bretonne, à Paris. En attendant de recevoir le tant désiré violon (ça fait au moins six ans que je désire en faire, j'ai retrouvé des pages et des pages de journal intime et de dessin de 2008 où j'en parle u_u), je me suis renseignée sur les notes, histoire d'en savoir un minimum, quand même.
Et je suis tombée sur cette horrible image :
Pourquoi est-ce une image si horrible ?
Alors, déjà, les notes entières et les dièses, c'est pas pareil, donc hors de question de les mettre de la même couleur. DEJÀ. Et ensuite, c'est quoi ces **** de couleurs ? (et là vous vous dites : "holala elle se la pète parce qu'elle est synesthète", ce qui n'est pas faux, car il n'y a rien de plus drôle que de débattre de la couleur des notes avec une personne synesthète et une autre personne non-synesthète à côté qui ne comprend rien à ce qu'on baragouine).
Seul le si est de la bonne couleur. Le reste est d'une absurdité écoeurante.
Le do est violet-bleu, le ré est vert, le mi est jaune clair, le fa est bleu clair, le sol est marron et le la est rouge.
Les dièses rendent les couleurs incomplètes, comme le fa dièse ou le sol dièse. Les bémols sont moches et c'est triste car les bombardes ont deux bémols à la clé sur les partitions. Le si bémol a une couleur particulièrement marquée.
Seul le si est de la bonne couleur. Le reste est d'une absurdité écoeurante.
Le do est violet-bleu, le ré est vert, le mi est jaune clair, le fa est bleu clair, le sol est marron et le la est rouge.
Les dièses rendent les couleurs incomplètes, comme le fa dièse ou le sol dièse. Les bémols sont moches et c'est triste car les bombardes ont deux bémols à la clé sur les partitions. Le si bémol a une couleur particulièrement marquée.
DONC VOILÀ, AVANT DE PUBLIER N'IMPORTE QUOI SUR INTERNET.
[boh allez c'est une blague, je sais bien que c'est complètement subjectif...
En tout cas le u est aussi jaune que le si, à ça, on ne pourra rien y redire]
En tout cas le u est aussi jaune que le si, à ça, on ne pourra rien y redire]