Aujourd'hui le train a loupé un arrêt, c'était marrant d'entendre les conducteurs s'excuser puis s'engueuler au micro.
Ca me fait penser que samedi au Salon du Livre j'ai acheté des livres des éditions Quidam et les gens étaient super sympas, je ne m'en suis toujours pas remise.
Sinon ça c'est un poème écrit en novembre (mais ça se voit à peine, ahah).
Novembre gris novembre
Et ton froid acéré
Les arbres pleuvent de feuilles
Dans les rues endeuillées
La banlieue au matin profonde
Les lampadaires esquissent des phares
Et nous passons ombres dans l'aube
Froidures de la gare
Dehors la brume s'étend
Sur les terrains vagues
Et nos kilomètres de champs
On dirait la campagne
Toi transilien tu arrives un matin
Et tes phares crèvent l'obscurité
Dans le brouillard de sept heures
Toi tu arrives déglingué
Me voilà sordide banlieue
Qu'existe-t-il de plus beau
Que la mélasse des feuilles citadines
Dans les rues bétonnées
Quand une jeune plante s'élève
Contre les HLM alignés
J'ai la nostalgie d'une campagne
Où je n'ai jamais habité
Et nos banlieues pleurent
Sur les vitres de trains
Des larmes de douleur
Lumière dorée du matin
Le soleil se lève derrière les cités
Miroirs du crépuscule
Où les fenêtres sourient
Et ton froid acéré
Les arbres pleuvent de feuilles
Dans les rues endeuillées
La banlieue au matin profonde
Les lampadaires esquissent des phares
Et nous passons ombres dans l'aube
Froidures de la gare
Dehors la brume s'étend
Sur les terrains vagues
Et nos kilomètres de champs
On dirait la campagne
Toi transilien tu arrives un matin
Et tes phares crèvent l'obscurité
Dans le brouillard de sept heures
Toi tu arrives déglingué
Me voilà sordide banlieue
Qu'existe-t-il de plus beau
Que la mélasse des feuilles citadines
Dans les rues bétonnées
Quand une jeune plante s'élève
Contre les HLM alignés
J'ai la nostalgie d'une campagne
Où je n'ai jamais habité
Et nos banlieues pleurent
Sur les vitres de trains
Des larmes de douleur
Lumière dorée du matin
Le soleil se lève derrière les cités
Miroirs du crépuscule
Où les fenêtres sourient