achanterezh

~ La forêt enchantée ~

Mardi 9 avril 2013 à 12:03

Cette nuit je prenais tous les jours l'avion pour aller à Bamako, à mon lycée, et il circulait voie F. L'intérieur était très luxueux, il n'y avait que des gens d'affaires, des riches, et je me sentais mal à l'aise, c'était un monde à part trop déconnecté de la réalité, je les détestais tous, même si leur présence était rassurante et que je n'étais plus obligée de traverser les coins les plus paumés de la banlieue dans des wagons de train quasiment vides.

Mon instit de CP me montre un graphique qui montre que plus il y a d'immigrés, plus il y a de violence, avant de m'accuser d'avoir, à l'école primaire, aidé des enfants d'immigrés à faire leurs devoirs. Je dois être punie, alors il prend un bâton et m'assène des coups sur la tête, pendant que j'essaie encore de comprendre ce que j'ai fait de mal. En fait, il est raciste, on ne peut faire confiance à personne.

Mon père me reproche de toujours lui demander les températures prévues pour les prochains jours au lieu d'aller voir moi-même, et dit que c'est comme ça pour tout, pour mes notes à l'école, pour la date, les rendez-vous chez le médecin. Je démens, je finis par hurler qu'il exagère trop, et comme il commence à se mettre en colère, je vais m'enfermer dans une pièce, mais il arrive, prend un bâton, et se met à me frapper.

En rentrant du lycée, je vois une vieille voisine qui regarde par la fenêtre de notre cuisine. Je lui dis bonjour sans trop savoir comment m'y prendre pour la faire partir de là, et en se retournant, elle pointe un pistolet sur moi. Je sais que je n'ai plus le choix, je vais m'asseoir dans un coin, mais ça ne lui suffit pas et elle essaie de tirer. Comme le pistolet ne fonctionne pas, elle le balance, et je le ramasse rapidement, essaie à mon tour de tirer, et cette tentative lui déplaît évidemment. Elle a un couteau dans la main, elle me le lance au visage. Elle en trouve plein d'autres, je les reçois sur le crâne, et elle m'achève avec lourde épée en acier qu'elle a trouvée par terre.

On est assis, entre amis, sur un canapé. Je suis face à un couple et je les envie. Derrière arrive quelqu'un, qui se met à me masser la tête, et je me sens bien, je me sens amoureuse, et puisque cette personne dit m'aimer, je vais accepter ses avances. En me retournant, je me rends compte que c'est une fille et quelque chose me dérange, et puis finalement, tant pis, je n'aurai jamais d'autre occasion dans ma vie.

Je retrouve dans les bois une petite fille qui était morte et qui revient enfin. Je cours vers elle pour la prendre dans mes bras, mais je ne sais pas très bien qui c'est, ma fille, ma petite soeur, une petite cousine, ou même s'il s'agit vraiment de quelqu'un de la famille. Une fois qu'elle est dans mes bras et que je peux regarder son visage, je me rends compte que c'est mon chat.


 
Il fait beau, un peu humide, et j'ai toujours cette voix dans ma tête qui me dit que ça va passer, que je finirai par oublier. Quand je me réveille, j'ai mal au crâne et une impression de culpabilité dont je ne retrouve pas la cause.


Et puis je suis déprimée, il arrive toujours pas ce printemps.


http://achanterezh.cowblog.fr/images/DSC07350.jpg
Ca, c'est quand le cirque d'à côté donne une représentation.

Un peu de tourisme

Office des gnomes

Par maud96 le Mardi 9 avril 2013 à 22:37
article doublon !
 

Office des gnomes









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://achanterezh.cowblog.fr/trackback/3236006

 

<< Couches d'écorce des Temps Futurs | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Couches d'écorce du Moyen-Âge >>

Créer un podcast