Samedi 31 mars 2012 à 18:26
Après avoir soigneusement peint le premier niveau de la bibliothèque, et inutilement tous les côtés, comme vous pouvez le voir sur la photo :
(notons quand même que les couleurs en jetaient pas mal)
),
je me suis vue dans l'obligation de tout poncer parce que mon génie m'a fait défaut et qu'avant de peindre du bois, il faut enlever le vernis.
Magnifique, n'est-ce pas ?
Pour changer de sujet, je vais vous montrer un truc surnaturel. Il se trouve que mardi et mercredi j'étais en voyage en Belgique avec ma classe. On marchais dans tout Gand, on crèvait de chaud, on prenais des photos de Bidule en train d'asseoir sa peluche sur le vélo d'un inconnu, c'était très chouette. Puis on décide de visiter un musée. Tout de suite, en entrant dans le gigantesque et sombre bâtiment, l'ambiance est étrange, comme si un fantôme était passé dans le coin. Mais innocente humaine que je suis, je gambade devant les murs tel un lapin joyeux dans les champs ; et là, soudain, je tombe sur un tableau. Et ce n'est pas n'importe quel tableau : c'est le portrait d'Hortefeux, notre chat SDF !
C'est indéniable, c'est lui, avec son regard d'ahuri, sa patte qui pendouille, son pelage en désordre et son air soumis à toute personne qui lui donne à manger !
Et le pire, c'est que la fille, c'est moi ! J'ai exactement la même couleur de cheveux !
La réincarnation existe. Je suis le modèle du peintre et le chat avait déjà été mon compagnon dans un temps passé !
Sinon, j'ai appris le néerlandais. Pas besoin d'avoir étudié sept ans dans une école bilingue de Belgique : on prend la tournure allemande, quelques mots anglais, on rajoute des doubles e et des doubles a et on remplace les "eich" par des "ij".
Celles-là, il ne fallait pas qu'elles bougent (elles étaient juste devant moi). Je suis arrivée, je les ai vues, et j'ai entrepris de les dessiner vite fait avant qu'elles ne partent ou ne changent de position. Malheureusement, au moment où je prenais le croquis, quelqu'un que j'aime beaucoup, tant pour sa discrétion que sa finesse, est venu me murmurer délicatement à l'oreille : "Qu'est-ce que tu dessiiiiiines ?". Elles se sont retournées et puis voilà, ben ouais, c'est malin.
Finissons dans le cucul. 
