En position cadavre.
Il s'accomode étrangement.
Tranquille, la vie. Dore-toi au soleil tant que tu veux, on te dira rien.
Là c'est quand je commence à l'énerver avec le flash.
Et puis le matin, dès qu'on ouvre la porte il fonce pour entrer et il nous suit partout dans la cuisine en miaulant comme un taré pour qu'on lui donne à manger. Quand on décide de le faire attendre encore un peu, il nous regarde avec de grands yeux et essaie de nous apitoyer en poussant de longs et rauques miaulements (et quand enfin on s'approche de lui avec une gamelle pleine de restes de viandes périmés, on se sent soudain très important dans sa vie).
Un jour j'ai essayé de l'asseoir sur la balançoire mais il n'a pas voulu. Pareil quand j'ai voulu le promener dans une poussette pour poupée. (Quel mauvais caractère !) Mais il se sent chez lui, pas de problème. Ses puces avaient déjà colonisé un tabouret quand on a décidé de ne plus le laisser entrer.
D'ailleurs on l'a appelé Hortefeux, car la première fois qu'on l'a vu c'était lors de l'épisode du neige du 8 décembre 2010, quand Hortefeux et Fillon on fait leur crise parce qu'ils "ne savaient pas qu'il neigeait".
C'est merveilleux : c'est la première fois depuis des semaines que j'ai pu retoucher à mon texte (mon "roman", que je publie 
