achanterezh

~ La forêt enchantée ~

Vendredi 26 avril 2013 à 18:51

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Le canard du pont du Gard.

Nouvelle espèce très dangereuse.
Aperçue lundi à France Miniature.

(C'est l'endroit où il y a de ces putains de jeux.
J'ai des courbatures partout et des bosses sur les jambes)

Mardi 16 avril 2013 à 12:30

Ouaaaaaais c'est le printemps trop cool les petites fleurs les petites feuilles les petites hormones les petits coups de soleil les petits corres allemands qui nous rendent visite les petites heures de perm dehors les petits moustiques et encore des petites températures à prévoir pour la fin de la semaine.
 


J'ai envie de continuer à écrire mon giga-roman mais effectivement j'ai ma correspondante.
...

Plus question d'arriver en retard au lycée, même pour louper un cours d'anglais, sinon c'est ma prof d'allemand qui va m'engueuler. Tout à l'heure j'ai néanmoins eu la joie et l'extrême jouissance de montrer cette fameuse prof d'anglais à ma correspondante, c'est si bon de médire.

Ce week-end je vais prendre le TER parce qu'on va visiter une ville avec ma correspondante, la semaine va me sembler insupportable tellement je suis impatiente.

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Samedi 13 avril 2013 à 15:13

http://achanterezh.cowblog.fr/images/DSC07363.jpgEt Dieu a dit : "que les éléphants aient de grandes oreilles" et les éléphants eurent de grandes oreilles ; celles dont je fis, quelques millénaires après la création du monde, une voile de bateau pour traverser le Léman.


Aujourd'hui, petit groumpf est très las, pas tellement qu'il ait envie de vacances (parce qu'en fait, à part mon TPE, je sens que je n'aurai rien foutu cette année), mais il est déprimé, notamment à cause des propos homophobes qu'il a entendu cette semaine (ça a dû commencer bien avant, mais apparemment je n'y faisais pas attention) et de certaines amies d'extrême droite royaliste qui ont essayé de le provoquer ; il n'a pas réagi mais il avait un peu la rage quand même. Une autre amie lui a dit ensuite qu'elle ne trouvait pas choquant le fait que l'UMP et le FN se rapprochent, parce que, apparemment "le FN il est pas raciste, il est patriote, faut arrêter là" (en plus c'est même pas valable comme excuse, le patriotisme c'est de la connerie, genre petits drapeaux pourris et refus d'évolution intérieure (je dis intérieure parce qu'à l'extérieur, on aime s'étendre quand même, genre le Reich et tout), bref. ). Du coup, petit groumpf, non sans être déjà fâché de ne pas avoir su répliquer (en état de choc, en quelque sorte), se demande où on va si même des gens qu'il estime et apprécie se mettent à penser fasciste.

Après petit groumpf se rappelle que son lycée c'est Versailles, que c'est pas non plus le paradis des socialistes, et qu'il le savait depuis longtemps. Petit groumpf désespère de ces gosses de riches qui répètent ce que leur disent leurs parents au lieu de réfléchir et de se renseigner par eux-mêmes (et pas par la télé ni par les journaux pourris qu'on trouve gratuits à la gare, genre 20Minutes (faut préciser parce qu'il y en a qui ont réellement l'impression de s'informer en lisant ces chiffons dirigés par les mêmes qui dirigent TF1)).

Après petit groumpf a peur de passer pour un populiste, mais il faut le dire quand même : il aime bien passer, le soir, pendant le trajet en train, dans les banlieues pauvres et paumées, genre cités pourries, car il a l'occasion de côtoyer des gens qui connaissent les vraies difficultés de la vie - même sans leur parler ça fait du bien.

Mardi 9 avril 2013 à 12:03

Cette nuit je prenais tous les jours l'avion pour aller à Bamako, à mon lycée, et il circulait voie F. L'intérieur était très luxueux, il n'y avait que des gens d'affaires, des riches, et je me sentais mal à l'aise, c'était un monde à part trop déconnecté de la réalité, je les détestais tous, même si leur présence était rassurante et que je n'étais plus obligée de traverser les coins les plus paumés de la banlieue dans des wagons de train quasiment vides.

Mon instit de CP me montre un graphique qui montre que plus il y a d'immigrés, plus il y a de violence, avant de m'accuser d'avoir, à l'école primaire, aidé des enfants d'immigrés à faire leurs devoirs. Je dois être punie, alors il prend un bâton et m'assène des coups sur la tête, pendant que j'essaie encore de comprendre ce que j'ai fait de mal. En fait, il est raciste, on ne peut faire confiance à personne.

Mon père me reproche de toujours lui demander les températures prévues pour les prochains jours au lieu d'aller voir moi-même, et dit que c'est comme ça pour tout, pour mes notes à l'école, pour la date, les rendez-vous chez le médecin. Je démens, je finis par hurler qu'il exagère trop, et comme il commence à se mettre en colère, je vais m'enfermer dans une pièce, mais il arrive, prend un bâton, et se met à me frapper.

En rentrant du lycée, je vois une vieille voisine qui regarde par la fenêtre de notre cuisine. Je lui dis bonjour sans trop savoir comment m'y prendre pour la faire partir de là, et en se retournant, elle pointe un pistolet sur moi. Je sais que je n'ai plus le choix, je vais m'asseoir dans un coin, mais ça ne lui suffit pas et elle essaie de tirer. Comme le pistolet ne fonctionne pas, elle le balance, et je le ramasse rapidement, essaie à mon tour de tirer, et cette tentative lui déplaît évidemment. Elle a un couteau dans la main, elle me le lance au visage. Elle en trouve plein d'autres, je les reçois sur le crâne, et elle m'achève avec lourde épée en acier qu'elle a trouvée par terre.

On est assis, entre amis, sur un canapé. Je suis face à un couple et je les envie. Derrière arrive quelqu'un, qui se met à me masser la tête, et je me sens bien, je me sens amoureuse, et puisque cette personne dit m'aimer, je vais accepter ses avances. En me retournant, je me rends compte que c'est une fille et quelque chose me dérange, et puis finalement, tant pis, je n'aurai jamais d'autre occasion dans ma vie.

Je retrouve dans les bois une petite fille qui était morte et qui revient enfin. Je cours vers elle pour la prendre dans mes bras, mais je ne sais pas très bien qui c'est, ma fille, ma petite soeur, une petite cousine, ou même s'il s'agit vraiment de quelqu'un de la famille. Une fois qu'elle est dans mes bras et que je peux regarder son visage, je me rends compte que c'est mon chat.


 
Il fait beau, un peu humide, et j'ai toujours cette voix dans ma tête qui me dit que ça va passer, que je finirai par oublier. Quand je me réveille, j'ai mal au crâne et une impression de culpabilité dont je ne retrouve pas la cause.


Et puis je suis déprimée, il arrive toujours pas ce printemps.


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Ca, c'est quand le cirque d'à côté donne une représentation.

Mardi 2 avril 2013 à 12:51

Forte de sept mois de cours, j'ai pu rassembler les analyses de mes expériences.


Il y a, en premier, les méthodes classiques, les plus efficaces mais les moins discrètes :

- dessiner (classique de chez classique). Sauf que c'est la tête de ma prof qui revient le plus souvent, et ça me fait dessiner des choses affreuses.
- écrire un poème. Comme ça je fais semblant de réfléchir intensément à la question (prononcée dans un franglais à l'accent hideux). Mais comment écrire quand on n'est entouré que de morosité et que l'on se fait humilier à chaque fois que l'on est interrogé ?
- écrire dans un langage codé ou en miroir (pareil, ça donne l'air réfléchi et quand la prof passe dans les rangs pour vérifier que l'on fait correctement les exercices, elle croit que c'est de l'anglais)

Ca isole pas mal mais du coup, c'est difficile de raccrocher avec le cours quand l'envie, rarement certes mais quand même, nous en prend.
Il y a ensuite les méthodes de camouflage d'ennui :

- fantasmer sur un être imaginaire : on fixe les gens sans les voir avec des grands yeux de shooté et ça donne l'air attentif. Mais il ne faut surtout pas apercevoir la prof, ça casse tout.
- gargouiller du ventre et faire des sourires aux gens quand ils se retournent (on a l'impression d'avoir une vie sociale, du coup on s'ennuie moins)
- écrire son cours et ses exercices (sans abréger) et en rajoutant des gros mots partout
 


Autrement j'ai mal au tibia parce que dimanche, en courant partout dans le jardin pour ramasser les oeufs avant ma petite soeur, je suis tombée et je me suis cognée.
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