achanterezh

~ La forêt enchantée ~

Jeudi 13 juin 2013 à 14:53

Bon, je suis en vacances, si on ne compte pas le bac la semaine prochaine. Il faut que je travaille mais je glande, comme toujours (vous devez être habitués, à la longue). Et puis d'ailleurs vous devez déjà savoir qu'il faut réviser pour le bac et blablabla bien manger blablabla bien dormir blabla épreuves la semaine prochaine puisque les médias n'ont que ça à faire de nous emmerder avec ça alors que la plupart des gens s'en foutent. J'ai trié mes cours pour déterminer ceux que je garde et ceux qui finissent à la poubelle (parce que ça prend de la place quand même) et j'ai retrouvé trois tonnes de dessins et de poèmes griffonnés à l'arrache.

J'ai bu toute la nuit le dernier voyage

J'ai bu au bord de la Seine les vieux villages

J'ai roulé dans la nuit pour le dernier trajet
Dans les ruelles en pierre entre les murs gris

J'ai croisé les Transiliens des villes
J'ai pleuré sur eux j'ai pleuré la banlieue
Des grillages en fer cachaient l'autre rivage

J'ai bu la Seine lors de ma dernière nuit
J'ai vu des routes de campagne
Plonger dans des alignements d'arbres
Plus loin le village surplombe la cité
Derrière il y avait Paris

Auriez-vous vu le dernier voyage
J'ai aperçu la cité sans y revenir
J'ai fui les villages de la Seine Laissez-moi
Crever la nuit

Après le crépuscule vient la nuit noir
Mais quand retournerons-nous voir

J'ai fui de veilles histoires des temps modernes
J'ai fui la cité francilienne

La rue s'enfonce dans la colline

Au bord de la Seine elle rejoint la ville



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Aucun rapport.

Mercredi 27 mars 2013 à 21:22

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Aujourd'hui le train a loupé un arrêt, c'était marrant d'entendre les conducteurs s'excuser puis s'engueuler au micro.
Ca me fait penser que samedi au Salon du Livre j'ai acheté des livres des éditions Quidam et les gens étaient super sympas, je ne m'en suis toujours pas remise.
Sinon ça c'est un poème écrit en novembre (mais ça se voit à peine, ahah).

 
Novembre gris novembre
Et ton froid acéré
Les arbres pleuvent de feuilles
Dans les rues endeuillées

La banlieue au matin profonde
Les lampadaires esquissent des phares
Et nous passons ombres dans l'aube
Froidures de la gare

Dehors la brume s'étend
Sur les terrains vagues
Et nos kilomètres de champs
On dirait la campagne

Toi transilien tu arrives un matin
Et tes phares crèvent l'obscurité
Dans le brouillard de sept heures
Toi tu arrives déglingué
Me voilà sordide banlieue

Qu'existe-t-il de plus beau
Que la mélasse des feuilles citadines
Dans les rues bétonnées
Quand une jeune plante s'élève
Contre les HLM alignés

J'ai la nostalgie d'une campagne
Où je n'ai jamais habité

Et nos banlieues pleurent
Sur les vitres de trains
Des larmes de douleur
Lumière dorée du matin

Le soleil se lève derrière les cités
Miroirs du crépuscule
Où les fenêtres sourient

Vendredi 22 février 2013 à 17:20

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Ca c'est pas petit groumpf mais ça représente son état.
 

Petit groumpf est plus content que mardi parce qu'il a quatorze heures de cours supprimée la semaine prochaine grâce aux oraux de bacs blancs (oral que je vais passer mardi, mais vous voyez, je ne me fais tellement pas d'illusion quant à mes qualités orales que je travaille avec acharnement, en passant mon temps à geeker).
Et puis petit groumpf n'a pas cours demain. C'est le premier samedi matin de tous les samedis matins en période scolaire que petit groumpf échappe au lycée. Petit groumpf va pouvoir dormir. Petit groumpf est fatigué.

Et puis petit groumpf a envie du printemps.
 
Odeurs pâles mon ciel bleu étouffé
D'où reviennent ces sentiments
Que je croyais éteints
A terre l'envol impossible
Je retrouve mes sentiments dépéris
Réminiscences jaunes de l'enfer
La fenêtre a été rouverte

Un avion gronde dans le ciel
Brusque parfum de soleil

Liberté toujours échappée
Et d'où donc ces sentiments
Que je croyais disparus
Pourquoi toujours cette torture
Parfois j'ai voulu vivre
J'avais déjà tout oublié

La fenêtre a été rouverte
Des gens parlent dans la rue

Et toujours ces mêmes rumeurs
Mêmes songes mêmes couleurs
Matinées en volutes de fumée
Vieil espoir sombre sans avenir
Dans l'air glacé de givre
On a effacé sous mes pieds le chemin

La lumière se découvre soudain
La fenêtre a été rouverte

J'attends les plaines de chaleur
Les infinies plages en fleurs
J'entends les chants dès l'aube
Sans soleil grise et bleutée
Lourdes heures sans nuit sans jour
Ces lumières resteront votre seule clarté

Samedi 9 février 2013 à 20:53

Dans l'optique "faire ma littéraire" j'ai retrouvé des poèmes mes cahiers de vrac. Ca c'était en juillet 2012 : forme très artistique, comme vous pouvez le constater (ahah. En fait j'écris comme ça dans mon cahier parce que ça me perturbe de suivre la marge, et maintenant je trouve que ce serait pas la même chose sans toutes ces marges. Donc je vous emmerde)


L’ombre est bleue à l’aquarelle de la pluie
On s’efface une fois seul et rien n’est pire
Que les lisières aux frontières des chemins
                Ne rien apprendre d’une vie posthume
                Etat de grâce sans autre fortune
                Les humains là-bas moururent
                Ne m’est richesse que le néant clair
                               Sincérité trouble qu’y puis-je apporter
                               J’avorte la suite mondiale à mes pieds
                               Respirons le cri animal est bien meilleur
                                               Sincérité bleue du passé
                                               Âcre douçâtre vain mortuaire
                                               Sans autre preuve qu’une lettre morbide
                                               Grise de l’hiver et sombre de décembre
                                                               Au cinq où souffla la fin
                                                               On la sent encore dans ce raffut
                                               Image indélébile et irréelle d’un avenir
                                               Annihilé dans son marasme
                                               Puérile j’y donnai corps et âme
                               Ce fut alors le signe de la fin
                Quand mon ciel plombé disparut
On s’envole pour l’éternité


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(ouais, je sais, ça fait néoromantique de m**de. Mais il me fallait une photo, sinon c'était le déshonneur)

Vendredi 8 février 2013 à 18:27

This horrible thing is a poème gribouillé quand j'avais 13/14 ans, à la suite d'une crise due à une petite annonce désagréable qui m'a pas mal ébranlée (genre choc émotionnel qui m'a empêché d'écrire ou de dessiner pendant dix jours, ce qui est assez exceptionnel vu que je passe mon temps à gribouiller partout), et alors que j'avais passé les années précédentes à penser que le suicide ça pouvait être fun, j'ai eu envie de vivre. D'où le côté niais.


Sur les champs d’or
Où le soleil dépose ses rayons
Nous nous promènerons
 
Au ciel en feu, crépuscule
Nous sortirons comme l’oiseau nocturne
Nous ne croyons qu’en la lune
 
Comme une main de soie
Le bonheur nous enveloppe
Et nous berce tendrement
 
Mais je le sais, il existe
Dans les rêves, dans ce monde ocre
Où le ciel est rouge et les champs or
 
Nous trouverons une lueur
Dans le vide de nos vies
Tout le reste est un leurre
 
Nous irons courir dans les champs
Là où le soleil éclate en or
Il ne paraît que la douceur
 
Nous sortirons la nuit tombant
 
 Et puis je l'ai ensuite modifié parce que c'était trop pourri. C'est toujours aussi niais mais en mode j'me prends trop pour une artiste donc ça passe mieux quand on n'y connait rien.
Le blé d’or en champs éclatants
Où le soleil dépose ses rayons tendrement
Nous nous promènerons
 
Le ciel en feu du crépuscule
Où noir vole l’oiseau nocturne
Nous ne croyons qu’en la lune
 
La main de soie et d’or des cieux
Les regards tournés vers eux
Nous bercerons les enfants
 
Là où le bonheur puisse l’essence
Dans les rêves, dans ce monde ocre
Nous y trouverons l’innocence
 
Les oiseaux ne nuit
 
Des rayons ont été effacés
 
Nous sortirons au couchant
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