Mercredi 25 septembre 2013 à 19:24
Ô pourquoi parano venimeuse
Qui me prend comme une mer... adipeuse ... ???
(c'est le premier mot qui m'est venu)
Mais seriously quoi, j'ai un problème social, je m'imagine toujours que mon espagnol ne veut plus me parler alors qu'il répond et qu'on se dit des tas de trucs et qu'en plus on a des conversations super philosophiques.
J'en ai marre d'avoir un problème social, c'est chiant.
Les sims, quand ils n'ont pas de vie sociale, ils ont un lapin géant comme ami imaginaire. Ou sinon ils pètent un câble, genre ils se mettent à pleurer alors qu'on leur demande simplement de ramasser le journal. Heureusement qu'il n'y a pas de fonction suicide.
Mais moi j'ai une vie sociale, je ne reste pas à lire des livres de Cuisine/Nettoyage/Mécanique chez moi toute la journée sans manger ou sans dormir - code MaxMotives. Moi je parle à des gens en journée, ce qui explique que je n'aie que rarement un lapin géant comme compagnie (j'en ai quand même vu un lors d'une soirée dansante où je me faisais chier, pendant les vacances) et que je ne me mette pas à pleurer en achetant le journal le matin, aussi désespérantes soient les nouvelles.
Donc je ne suis pas un sims.
Cette démonstration ne servait à rien.
En fait je suis une grosse chanceuse qui passe son temps à se plaindre - parce que je ne m'attendais pas à ce qu'on reste en contact, même si je l'espérais - et c'est pas bien parce qu'il faut se contenter de ce qu'on a parce que sinon on est forcément toujours déçu et puis crotte (c'est une philosophie que j'ai mise au point quand j'avais douze ans).
Bon sinon je me suis rendu compte, après une intense réflexion avec moi-même, que je n'avais pas non plus l'intention cette année, de travailler (sauf pour rentrer à Science Po), contrairement à toutes les belles choses que je m'étais promis de faire, comme arrêter de dessiner sur toutes mes feuilles (absolument TOUTES - petite surprise à la prof de philo qui a voulu montrer à la classe quel texte on devait prendre et pis là pof, grand dessin sur toute la page, comment se faire bien voir, c'est merveilleux). Et puis comme dit mon espagnol, on bûche grave mais on ne sait pas ce qui nous attend, si on pourra faire les études souhaitées (sans que ce soit un problème de capacité), mais c'est pas une excuse pour moi parce que la France n'est quand même pas autant dans la dèche que l'Espagne.
Bon, je raconte n'importe quoi. Je me casse.
O Breizh, ma bro, me gar, ma bro !
Ca c'était ce week-end
