Dans l'optique "faire ma littéraire" j'ai retrouvé des poèmes mes cahiers de vrac. Ca c'était en juillet 2012 : forme très artistique, comme vous pouvez le constater (ahah. En fait j'écris comme ça dans mon cahier parce que ça me perturbe de suivre la marge, et maintenant je trouve que ce serait pas la même chose sans toutes ces marges. Donc je vous emmerde)
L’ombre est bleue à l’aquarelle de la pluie
L’ombre est bleue à l’aquarelle de la pluie
On s’efface une fois seul et rien n’est pire
Que les lisières aux frontières des chemins
Ne rien apprendre d’une vie posthume
Etat de grâce sans autre fortune
Les humains là-bas moururent
Ne m’est richesse que le néant clair
Sincérité trouble qu’y puis-je apporter
J’avorte la suite mondiale à mes pieds
Respirons le cri animal est bien meilleur
Sincérité bleue du passé
Âcre douçâtre vain mortuaire
Sans autre preuve qu’une lettre morbide
Grise de l’hiver et sombre de décembre
Au cinq où souffla la fin
On la sent encore dans ce raffut
Image indélébile et irréelle d’un avenir
Annihilé dans son marasme
Puérile j’y donnai corps et âme
Ce fut alors le signe de la fin
Quand mon ciel plombé disparut
On s’envole pour l’éternité
(ouais, je sais, ça fait néoromantique de m**de. Mais il me fallait une photo, sinon c'était le déshonneur)
La photo est belle; le poème est curieux, on dirait un peu de "l'écriture automatique". il n'est pas si désespéré que cela.