achanterezh

~ La forêt enchantée ~

Samedi 9 février 2013 à 20:53

Dans l'optique "faire ma littéraire" j'ai retrouvé des poèmes mes cahiers de vrac. Ca c'était en juillet 2012 : forme très artistique, comme vous pouvez le constater (ahah. En fait j'écris comme ça dans mon cahier parce que ça me perturbe de suivre la marge, et maintenant je trouve que ce serait pas la même chose sans toutes ces marges. Donc je vous emmerde)


L’ombre est bleue à l’aquarelle de la pluie
On s’efface une fois seul et rien n’est pire
Que les lisières aux frontières des chemins
                Ne rien apprendre d’une vie posthume
                Etat de grâce sans autre fortune
                Les humains là-bas moururent
                Ne m’est richesse que le néant clair
                               Sincérité trouble qu’y puis-je apporter
                               J’avorte la suite mondiale à mes pieds
                               Respirons le cri animal est bien meilleur
                                               Sincérité bleue du passé
                                               Âcre douçâtre vain mortuaire
                                               Sans autre preuve qu’une lettre morbide
                                               Grise de l’hiver et sombre de décembre
                                                               Au cinq où souffla la fin
                                                               On la sent encore dans ce raffut
                                               Image indélébile et irréelle d’un avenir
                                               Annihilé dans son marasme
                                               Puérile j’y donnai corps et âme
                               Ce fut alors le signe de la fin
                Quand mon ciel plombé disparut
On s’envole pour l’éternité


http://achanterezh.cowblog.fr/images/DSC03600.jpg
(ouais, je sais, ça fait néoromantique de m**de. Mais il me fallait une photo, sinon c'était le déshonneur)

Vendredi 8 février 2013 à 18:27

This horrible thing is a poème gribouillé quand j'avais 13/14 ans, à la suite d'une crise due à une petite annonce désagréable qui m'a pas mal ébranlée (genre choc émotionnel qui m'a empêché d'écrire ou de dessiner pendant dix jours, ce qui est assez exceptionnel vu que je passe mon temps à gribouiller partout), et alors que j'avais passé les années précédentes à penser que le suicide ça pouvait être fun, j'ai eu envie de vivre. D'où le côté niais.


Sur les champs d’or
Où le soleil dépose ses rayons
Nous nous promènerons
 
Au ciel en feu, crépuscule
Nous sortirons comme l’oiseau nocturne
Nous ne croyons qu’en la lune
 
Comme une main de soie
Le bonheur nous enveloppe
Et nous berce tendrement
 
Mais je le sais, il existe
Dans les rêves, dans ce monde ocre
Où le ciel est rouge et les champs or
 
Nous trouverons une lueur
Dans le vide de nos vies
Tout le reste est un leurre
 
Nous irons courir dans les champs
Là où le soleil éclate en or
Il ne paraît que la douceur
 
Nous sortirons la nuit tombant
 
 Et puis je l'ai ensuite modifié parce que c'était trop pourri. C'est toujours aussi niais mais en mode j'me prends trop pour une artiste donc ça passe mieux quand on n'y connait rien.
Le blé d’or en champs éclatants
Où le soleil dépose ses rayons tendrement
Nous nous promènerons
 
Le ciel en feu du crépuscule
Où noir vole l’oiseau nocturne
Nous ne croyons qu’en la lune
 
La main de soie et d’or des cieux
Les regards tournés vers eux
Nous bercerons les enfants
 
Là où le bonheur puisse l’essence
Dans les rêves, dans ce monde ocre
Nous y trouverons l’innocence
 
Les oiseaux ne nuit
 
Des rayons ont été effacés
 
Nous sortirons au couchant

Mardi 5 février 2013 à 12:34

Je me suis rendu compte dans un moment de lucidité que j'écrivais des articles vraiment pouris. Je vais essayer de rehausser le niveau en faisant ma littéraire, wesh, je vais vous écrire un poème.

Attention

 
Mais ce n'est pas un poème qui exprime quelque chose, c'est un poème fabriqué de toutes pièces par des règles précises. Il faut que ce poème comporte :
- Thème du temps qui passe
- Allusion à un truc exotique (l'Orient le plus souvent)
- Compléments de lieu
- Vers irréguliers (ça fait moderne)
- Une petite sauce romantique pour lier le tout
Et je m'en suis rajouté : il faut que je case les mots schtroumpf, chips, TER, miaou, girafe et dromadaire. Donc ça donne :. 


Désir de liberté
(comme si j'allais marquer "Désir d'emprisonnement"...)

Sous les ciels d'Orient où naît le Soleil
Où vivent des peuples du fond des temps
Où les schtroumpfs paissent en liberté
Dans ces plaines verdoyante et immenses
Semblables aux mers pleine de vagues
Où la famille Dupont s'arrête pour manger
Des chips Les jours de départ en vacances
J'erre tel un poète maudit
Dans la gare
J'attends un TER
Je rêve

Raté, ils ne s'arrêtent pas ici
Ils filent comme le temps qui passe

Dans mes songes je revois les monts enneigés
D'exotiques pays où je n'ai été
Sinon par la pensée
Je rêve des savanes et des girafes
Qui broutent les feuilles des hauts arbres
Je rêve des déserts de sable
Jaunes et arides comme la mémoire humaine
Où les touaregs s'allient aux terroristes
Et où les Maliens désespérés
Et les dromadaires présidentiels
Font l'affaire des Français

Je rêve d'humains qui ronronneraient
Et feraient miaou
Pour obtenir un monde meilleur

Ici tout est braise et sang
Le soleil se meurt sur l'horizon brûlant


http://achanterezh.cowblog.fr/images/DSC01458.jpg
C'est pas l'Afrique ni l'Asie mais tant pis.
 

Mardi 29 janvier 2013 à 11:38

Cette manif c'était trop bien. Et puis après les gens dans le métro qui me regardaient d'un air désapprobateur, hé hé hé. N'empêche qu'on était assez nombreux avec nos autocollants partout, à la gare.
De retour chez moi j'ai regardé les infos à la télévision pour savoir combien on était, puis sur Internet. Itélé parlait de 165 000 à 400 000 personnes et a montré quelques images, avant d'enchaîner avec un court reportage sur les méthodes de comptage des policiers, qui, paraît-il, sont infaillibles. Bon, Itélé est une chaîne de droite, on le savait déjà ; le mieux ça a été sur orange.fr, qui parlait de 165 000 dans son titre (on précisait quand même 400 000 dans l'article, mais bon...) et comparait aux 1 million des antis. On apprend quand même dès le primaire qu'on ne compare pas des pommes et des patates, surtout que les organisateurs n'avaient compté que 800 000 personnes, et que ces 1 million me semblent être une sorte de fable censée rassurer ceux qui sentent que le projet va passer : d'après la police, ils étaient 350 000.
Enfin on ne va pas entrer dans la guerre des chiffres, ça ne jouerait pas en notre faveur, je suis seulement assez consternée du manque de bonne volonté. Enfin, manif du 27 ou pas, les sondages indiquent que depuis le mois dernier, +3% des gens sont favorables au mariage homo (c'est passé de 60% à 63%) : les antis, avec leurs déchaînements de haine et leur arrogance, n'ont fait que dégoûter les indécis.

 
Autrement, il est trop mignon mon petit chat. On dirait un bébé poilu.

http://achanterezh.cowblog.fr/images/DSC07230.jpg

Trop MIGNON, bordel.

http://achanterezh.cowblog.fr/images/DSC07228.jpg

Samedi 26 janvier 2013 à 21:07



Ce n'est pas pour vous rendre jaloux mais je détiens l'oeuvre du siècle.
Je ne l'ai pas encore lue et je ne vais sans doute pas en comprendre la portée tout de suite, il n'empêche, c'est jouissif.

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Venez donc, vous dis-je.

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http://achanterezh.cowblog.fr/images/DSC06837.jpg
 Je crois que j'ai résolu mon problème d'écriture qui m'empêche d'écrire depuis plusieurs mois. Enfin d'écrire d'une manière qui me fait évoluer, car sinon je dois avoir produit quelques 150 pages d'une histoire qui correspond plus à mon "état enfant", mais c'est insignifiant. Tandis que là, tout de même, j'avance, j'ai enfin trouvé mon truc.
Au début j'étais juste dégoûtée des conventions et j'ai voulu passer à une autre technique, sauf que je suis allée jusqu'à ne plus aimer les phrases (avouez que c'est gênant). Mais là, là, je le tiens, mon truc !
Bon, vous vous en foutez, il faudrait peut-être que je dise ce que c'est, ce fameux truc.
En fait ce truc c'est effectivement de me dire que les conventions c'est nul et que je dois trouver mes mots à mes formules à moi pour exprimer ce que je ressens. Genre pour des délires débiles, comme dire ce que l'on ressent quand on voit un triangle, mais des délires débiles importants pour moi parce qu'à la fin, ça fait une sorte de truc trop chelou avec plein de couleurs.
C'est quand même bête de ne pas avoir compris ça tout de suite. Maintenant j'ai plein de fichiers-brouillons sur mon ordi avec des essais ratés, mon ignorance passée me fait honte.

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